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Le Bénin renouvelle sa disponibilité à travailler avec la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples

Le Bénin renouvelle sa disponibilité à travailler avec la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples

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La République du Bénin a exprimé son engagement à renforcer les droits de l’homme et la bonne gouvernance, et indiqué qu’elle travaillera en étroite collaboration avec la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples pour atteindre cet objectif.

Cette assurance a été donnée ce jour par le Ministre béninois de la Justice et de la Législation, Son Excellence Séverin Maxime Quenum, lors de son entrevue avec la délégation de la Cour africaine qui lui a rendu visite. Cette délégation était conduite par la Présidente de la Cour, l’Hon. Juge Imani Daud Aboud.

La délégation était notamment composée du Vice-président de la Cour, l’Hon. Juge Blaise Tchikaya, ainsi que des membres clés du personnel du Greffe.

Le Ministre s’est félicité de la visite, ajoutant qu’il était encourageant de voir que la nouvelle direction de la Cour a adopté une approche renouvelée de concertation avec les États membres de l’UA sur les moyens de renforcer l’organe judiciaire continental.

« La nouvelle direction de la Cour s’est engagée dans une approche renouvelée de sa coopération avec les États en raison des défis auxquels elle a été confrontée récemment à cet égard. Cette initiative arrive à point nommée et est rafraîchissante », a déclaré le Ministre lors de la réunion conjointe.

Le Ministre a exhorté la Cour à entreprendre des réformes qui la rendront plus efficace, notamment en révisant la structure de la Cour et de son Greffe ainsi que les conditions de service des Juges.

« La Cour a besoin d’une révision de ses statuts afin de remédier à certains défis opérationnels auxquels elle est confrontée », a souligné le Ministre.

La Juge Imani a déclaré que la Cour a été confrontée à des défis tels que le niveau relativement faible de ratifications, le nombre très réduit de déclarations et en baisse ces dernières années, et le faible niveau de mise en œuvre des décisions de la Cour.

« La protection des droits de l’homme et des peuples est une responsabilité collective, dans laquelle les États membres tiennent un rôle central en tant que parties prenantes clés. La Cour africaine a été créée à l’initiative des chefs d’État qui étaient convaincus, et le sont toujours, que la Cour africaine est un acteur clé du développement socio-économique et politique du continent », a-t-elle rappelé.

La Cour, a-t-elle ajouté, a été créée pour aider les États à s’acquitter de leur obligation de garantir la jouissance des droits de l’homme à leurs ressortissants et le soutien des États est très important pour que la Cour puisse s’acquitter efficacement de son mandat.

Elle a en outre déclaré que : « La Cour tend la main à tous les États membres de l’Union et les invite à travailler ensemble à l’amélioration des droits de l’homme sur le continent ».

La Cour célèbre son 15e anniversaire cette année et a besoin du soutien de tous pour s’assurer qu’elle exécute son mandat tel qu’il est énoncé dans le Protocole. « La Cour organise une retraite avec les organes délibérants de l’Union africaine pour discuter des réformes éventuelles de la Cour à Zanzibar en décembre » a déclaré la Présidente Imani.

Rappelons que la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a été créée en vertu de l’article 1 du Protocole relatif à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples portant création d’une Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Elle est composée de onze juges (11), ressortissants des États membres de l’Union africaine élus à titre individuel. Elle se réunit quatre fois par an en sessions ordinaires et peut tenir des sessions extraordinaires.

Source: Ecovisionafrik

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