L’indice Dow Jones a grimpé de 1,6% et a clôturé la semaine à 35296 points. L’indice du Nasdaq a rebondi de 2,2% pour finir à 14897 points.
De bonnes nouvelles ont déterminé cette tendance à Wall Street.
La première, les ventes de détails ont avancé de 0,7% aux États Unis dans le mois de septembre. Signe de la solidité de la demande de consommation.
La deuxième bonne nouvelle est le recul du chiffre hebdomadaire des nouvelles inscriptions à l’indemnisation chômage. Un chiffre qui tombe en dessous des 300000 unités. Le niveau de référence à la veille du début de la pandémie covid-19.
La troisième bonne nouvelle est la publication de bonnes performances trimestrielles par les Grandes Banques américaines comme JP Morgan Chase, Goldman Sachs et Bank of America.
Toutes catégories confondues les investisseurs tablent non seulement sur une hausse de près de 30% des profits trimestriels des sociétés cotées dans l’indice S&P500. Mais ils tablent également sur un recul de l’activité au quatrième trimestre. Une prévision qui se confirme par la chute de l’indice préliminaire de la confiance des consommateurs Américains dans ce mois d’octobre.
Pour le moment, Wall Street veut observer les impacts de l’inflation persistante sur les résultats trimestriels des sociétés cotées.
Déjà, on note une hausse de 0,4% de l’indice des prix à consommation et un bond de 0,5% de l’indice des prix à la production. Soit une hausse 5,4% au rythme annuel.
Une hausse des prix due aux pénuries de main d’œuvres qualifiées et de composants électroniques qui perturbent les chaines de production. Cette inflation est également due à la hausse du prix du baril de pétrole qui est remonté à plus de $82.
L’OPEP ayant décidé de maintenir pour plusieurs mois encore l’offre mondiale du pétrole en dessous de sa demande.
Pour le moment cette inflation persistante et la baisse du niveau du chômage sont des indicateurs qui peuvent graduellement amener la Banque centrale américaine à resserrer sa politique monétaire dès le mois de novembre prochain.
Une inflation qui tire à la hausse des valeurs refuges comme l’or, les obligations d’État et devises étrangères par rapport au billet vert.
Le rendement du T-bond à 10 ans est retombé à 1,51%.
L’Euro s’est apprécié à $1,1602.
Sur les autres marchés des matières premières et sur l’ensemble de la semaine.
Le contrat de coton a cédé 3,37%. Le café de a arraché 0,73%. Le cacao a perdu 5,24%.
Me Yawovi AKAKPO