La Coalition Togolaise des Défenseurs de Droits Humains(CTDDH) a procédé, ce vendredi 24 septembre à Lomé par visioconférence, au lancement du rapport de l’étude sur la situation des Femmes Défenseurs des Droits de l’Homme et les Défenseurs des Droits de l’Homme Vulnérables en Afrique de l’Ouest. Il s’agit de présenter les grands axes de l’étude.
Initiée par le Réseau Ouest Africain des Défenseurs des Droits Humains (ROADDH), et les Coalitions ivoirienne et burkinabé des Défenseurs des Droits Humains, cette étude menée dans six (06) pays (Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal et Sierra Leone) de l’espace CEDEAO en plus de la Mauritanie a pour objectif d’identifier les obstacles empêchant les FDDH et DDHV de jouir de leurs droits d’une part, et d’autre part d’améliorer leur situation de travail.
Les résultats révèlent entre autres des difficultés d’accès à la justice, la persistance de l’impunité, le déni du statut des défenseurs de droits de l’homme, et une faible collaboration des réseaux de défenses.
Des recommandations ont été formulées aux Etats et aux organisations communautaires en plus des partenaires techniques et financiers pour permettre aux FDDH de mener aisément leur profession.
Pour information, cette étude réalisée par le ROADDH en collaboration avec les coalitions ivoirienne et burkinabé des défenseurs des droits humains, a bénéficié de l’appui financier de la Fondation for a Just Society (FJS).
Yempabe LAMBONI