L’indice Dow Jones a clôturé la semaine sur une série de 4 records consécutifs à 35 515 points. L’indice du Nasdaq a cédé 72 points pour finir à 14 823.
La montée du Variant delta du Covid-19 aux États-Unis et en Chine a suscité de l’angoisse en début de semaine. Le nombre de cas de contagion a doublé aux États-Unis en 2 semaines et a surtout concerné les populations non-vaccinées contre le Covid-19.
Ce scénario pousse beaucoup d’entreprises à retarder l’organisation normale de l’activité. Ces entreprises optent pour une vaccination obligatoire de leurs employés.
Dans la foulée, les valeurs des secteurs de l’hôtellerie, des loisirs, de la restauration, des voyages et des croisières ont subi des prises de bénéfices.
Par ailleurs l’indice de confiance des consommateurs Américains en mi-août est en baisse. Et au plus bas depuis 10 ans.
Toutefois, de bonnes nouvelles ont réussi à rétablir l’optimisme dès mardi.
La première est l’adoption par le Sénat à Washington d’un plan de dépenses en infrastructures de l’ordre de 1 000 milliards de dollars. Le débat se poursuivra à la chambre des représentants en vue de l’adoption d’un méga plan de $3 500 milliards.
La deuxième bonne nouvelle est que l’indice des prix à la consommation reflète une hausse de 0,3% des prix aux États-Unis dans le mois de juillet. Ceci en ne tenant pas compte des hausses de prix de l’énergie et des produits alimentaires. C’est 3 fois moins qu’en juin qui était de 0,9%.
C’est un signe qui confirme le caractère temporaire de la situation inflationniste des derniers mois tel que l’a soutenu le Patron de la Banque centrale américaine.
L’autre bonne nouvelle, est le recul du chiffre hebdomadaire des nouvelles inscriptions à l’indemnisation chômage pour la troisième semaine consécutive.
Par ailleurs, d’après le rapport JOLT, le nombre d’emplois non pourvus aux États-Unis en juillet a atteint le record de 10 millions d’unités. Un argument de taille pour les Républicains pour indexer le caractère très généreux de l’indemnité chômage de l’Administration BIDEN.
Ces bonnes nouvelles relatives à l’emploi et à l’inflation font projeter un début du resserrement de la politique monétaire de la FED dès l’automne prochain.
Un scénario qui par anticipation fait apprécier le billet vert sur les principales devises et sur les valeurs refuges comme l’or et l’argent.
L’Euro s’est déprécié à 1,1797$us. Le rendement du T-bond à 10 ans est retombé à 1,3%. Le baril de pétrole américain est resté stable à 68$us.
Sur les autres marchés des matières premières, et sur l’ensemble de la semaine :
Le coton a gagné 4% ; Le café arabica a grimpé de 3,8% ; Le cacao a arraché 4,7%.
Maître Yawovi AKAKPO