KIGALI, Rwanda, le 2 décembre 2019,-/African Media Agency (AMA)/- Aujourd’hui, le Next Einstein Forum (NEF) – Forum du Prochain Einstein – annonce sa nouvelle promotion d’ambassadeurs, la troisième cohorte de jeunes figures brillantes des sciences et des technologies de toute l’Afrique. Les ambassadeurs, un par pays africain, dirigeront les activités d’engagement du public afin d’encourager l’enseignement, la recherche et l’innovation scientifiques et technologiques dans leurs pays.
Docteur Youssef Travaly, Vice-President pour la science, l’innovation et les partenariats institutionnels du NEF, a déclaré : « Cette sélection intervient à un moment où nous œuvrons à accélérer la diplomatie et la collaboration scientifique pour relever les grands défis auxquels sont confrontés l’Afrique et le monde. Cette nouvelle cohorte travaille d’ores et déjà à repousser les limites de la science et de la technologie, afin de résoudre des problèmes de société par le biais de la recherche et des programmes de sensibilisation. En tirant parti de leur dynamisme et de la communauté scientifique du NEF dans son ensemble, nous espérons susciter un changement clair des politiques et de l’opinion publique, en incitant à l’action et à l’investissement. Nous félicitons tous les ambassadeurs ».
Les ambassadeurs du NEF sont sélectionnés à l’issue d’un processus rigoureux qui englobe un examen des parcours universitaires, des capacités entrepreneuriales et du bilan des efforts déployés en matière de mobilisation du public. Les ambassadeurs doivent également faire preuve de passion pour les initiatives scientifiques de terrain dans leur pays et être une source d’inspiration pour la prochaine génération de scientifiques.
« Nous avons pour ambition de multiplier le nombre de modèles de comportement en construisant une forte communauté de scientifiques actifs dans leurs propres communautés. Cela permettra d’améliorer la coordination et d’accélérer les retombées. Les ambassadeurs, en particulier, contribuent à la réalisation de l’objectif du NEF, lequel consiste à faire de la science et de la technologie un élément central du développement régional et local, via l’organisation de la Semaine africaine des sciences dans leurs pays. Nous avons hâte de travailler avec chacun d’entre eux », a déclaré Nathalie Munyampenda, directrice générale du NEF.
Les ambassadeurs du NEF représenteront leur pays lors de la troisième rencontre du NEF consacrée à la science et à l’innovation, qui aura lieu du 10 au 13 mars à Nairobi, au Kenya. Ils auront la possibilité d’interagir avec d’autres membres de la communauté et de tisser des réseaux avec des scientifiques et des dirigeants d’entreprise de premier plan.
Dans cette cohorte, le NEF a sélectionné des ambassadeurs dans 45 pays. Le NEF accepte les candidatures de personnes originaires d’Erythrée, de Somalie, du Soudan du Sud, de Guinée équatoriale, de Namibie, de la République centrafricaine, du Burundi, de la Libye et du Mozambique. Les candidats intéressés peuvent télécharger le formulaire de candidature à l’adresse www.nef.org/ambassadors. Vous en saurez plus sur la rencontre annuelle 2020 du NEF en cliquant sur https://gg2020.nef.org/.
Rencontrez les ambassadeurs du NEF pour la période 2019-2021
Fadoul Hissein Abba (Tchad) allie génie électrique et esprit d’entreprise. Actuellement directeur de Wenak Labs, il a fondé HiraTech, une start-up de télé-irrigation qui permet aux agriculteurs de contrôler à distance les systèmes d’irrigation de leurs fermes.
Omar Ibn Abdillah (Comores) est le fondateur et le PDG d’OIA Group. Il a été choisi comme « Obama leader » en 2019 et est vice-président d’Ideas for Action Africa. Il est facilitateur de l’accélérateur de startups Techstars et coach principal chez 100startups.
Sophia Yusuf Abeid (Tanzanie) est ingénieure en électronique et télécommunications. Elle est cofondatrice de Blueprint Innovations et est connue pour son système de suivi des dossiers qui a reçu des prix. Elle a été la plus jeune lauréate de la NEF Africa Week 2018 en Tanzanie.
Manara Asad Begira Arbab (Soudan) est diplômée de la Faculté des sciences de l’université de Khartoum, dans le Département de zoologie. Elle est devenue la première défenseuse de la jeunesse à l’UNICEF Soudan, tout en jouant un rôle actif dans l’organisation de la Semaine africaine des sciences du NEF pour le Soudan.
Mohamed-Lamine Bamba (Côte d’Ivoire) est le professeur principal à Happy Coders Academy, une école qui enseigne le codage, la conception 3D et la robotique aux enfants. Il a travaillé comme développeur web et directeur général de Digit’Com.
Abdoulaye Oury Barry (Guinée) est retourné en Guinée après avoir obtenu un doctorat en France et un post-doctorat en Belgique, pour y installer un laboratoire de recherche inédit en son genre à l’université de Conakry, là où il a étudié. Il est le président fondateur de TechnoTransGuinée.
Sakina Benabdelkader (Algérie) est biologiste et chargée de projet. Elle a été récompensée par les prix « La Femme entrepreneur de 2017 » et « La meilleure Idée de 2016 » dans des concours algériens. Elle a été ambassadrice de fondations qui encouragent les jeunes et les femmes à s’engager dans les sciences.
Salma Bougarrani (Maroc) est titulaire d’un doctorat en environnement et traitement des eaux de la Faculté des sciences de l’université Mohammed V à Rabat. Lauréate du prix Excellence in Research, elle a dirigé le projet « Women in Water Field » à Pékin et est co-fondatrice de Green WATECH.
Baltazar Cá (Guinée-Bissau) est chercheur à l’Institut national de santé publique de Guinée-Bissau, où il coordonne actuellement le travail de terrain du projet MAF-TB. Il suit la diversité génétique du complexe bacille de Koch (Mycobacterium tuberculosis) circulant en Guinée-Bissau.
Yusuf Chimole (Malawi) a commencé à recevoir des prix internationaux dès l’âge de 16 ans. Fondateur de Lync Systems et vice-président de Robotics Foundation Limited, il est le concepteur en chef du Pavillon du Malawi pour l’Expo 2020 à Dubaï et pour l’Expo universelle de 2025.
Chioma Chukwu (Nigeria), développeuse de logiciels, est la fondatrice de STEMteers, en partenariat avec le ministère de l’Éducation du Nigeria, qui a lancé des clubs de STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques) dans plus de 21 écoles, touchant près de 500 élèves, dont 50 % sont des jeunes filles.
Mamadou Tourad Diallo (Mauritanie), titulaire d’un doctorat en informatique et télécommunications, travaille actuellement en Mauritanie comme maître de conférences à l’université de Nouakchott – Al Asriya. Il est passionné par l’intelligence artificielle, les réseaux intelligents et l’IdO.
Sicelo Dube (Zimbabwe) prône l’enseignement des STEM en tant que technicien de laboratoire principal à l’Hellenic Academy. Il est également fondateur de LEC Biotec, co-fondateur d’Elevante Trust et président du Zimbabwe Science Laboratory Technicians Trust.
Shymaa Enany (Égypte) est maître de conférences en microbiologie à l’université du Canal de Suez, en Égypte. Lauréate d’un prix, elle a été la première scientifique arabe à appliquer des techniques protéomiques bactériennes pour aider à révéler de bons marqueurs de la propagation des bactéries dans la communauté.
Anyse Sofia Fernandes-Pereira (Cap-Vert), doctorante, étudie le pouvoir médicinal des plantes pour démontrer la validité scientifique de l’utilisation de la médecine traditionnelle à base de plantes. Elle espère établir un lien entre les connaissances traditionnelles et scientifiques.
Ousia A. Foli-Bebe (Togo) a fondé EcoTecLab pour encourager l’innovation chez les jeunes et l’enseignement des STEM. Il a conçu conjointement et construit MoLab, un laboratoire STEM mobile qui anime des ateliers STEM dans les écoles et villages du Togo.
Ines Gasmi (Tunisie) est titulaire d’un doctorat en sciences agricoles, accompagné d’une spécialisation en désertification, environnement et changement climatique. Son travail est axé sur la recherche de solutions à la pénurie d’eau en Tunisie et à l’impact direct du changement climatique.
Oliver Jolezya Hasimuna (Zambie) est aquaculteur au ministère zambien de la Pêche et de l’Élevage. Il offre des services de conseil et de formation en aquaculture et en industrie de la pêche, ainsi que des services de sensibilisation et de mentorat pour les jeunes dans le domaine des STEM.
Eric Gabriel Jenn (Libéria) œuvre à améliorer la construction de routes au Libéria. En tant qu’ingénieur en transport et géotechnique et spécialiste des politiques d’infrastructures, il fait partie des 150 chercheurs de plus de 100 pays qui collaborent avec le Centre commun de recherche de l’UE en Italie.
Annick Laurence Koussoube (Burkina Faso) est titulaire d’un master en communication de l’Institut africain de Management (IAM) à Ouagadougou. Elle est spécialiste de la communication à l’Initiative Pananetugri pour le bien-être de la femme.
Ntiea Ephraim Letsapo (Lesotho) est un scientifique de l’eau et de l’environnement aquatique qui travaille au Département des Affaires de l’eau du Lesotho en tant que responsable de la division du droit sur l’eau. Il participe à différentes phases de projets de développement des ressources en eau.
Devina Lobine (Maurice) est actuellement étudiante-chercheuse en post-doctorat à l’université de Maurice. Elle étudie les plantes médicinales mauriciennes dans le cadre de la gestion de la maladie d’Alzheimer et s’emploie activement à promouvoir les STEM et la bio-innovation auprès des jeunes.
Mario Lopes (Sao Tomé-et-Principe) est co-fondateur de Tela Digital Media Group et éditeur de STP Digital. Il est membre du conseil d’administration et conseiller politique du Conseil national de la jeunesse de Sao Tomé-et-Principe et vice-président de l’ONG Galo Canta.
Philippa Ngaju Makobore (Ouganda) est une innovatrice récompensée par des prix qui conçoit des dispositifs médicaux adéquats et abordables pour des environnements à faibles ressources. Elle est responsable du département de la Division de l’instrumentation de l’Institut de recherche industrielle de l’Ouganda.
Elie Mandela (Rwanda) est titulaire d’une licence avec mention en pharmacie de l’université du Rwanda. Il est actuellement analyste de programme associé à la Mastercard Foundation où il est chargé de l’engagement des jeunes. Il a apporté son soutien à Johnson and Johnson Global Public Health pour mettre sur pied une recherche en santé mentale au Rwanda et est le directeur fondateur du Hult Prize Rwanda.
Alda Manuel (Angola) travaille comme ingénieure en électricité chez Anglobal, une entreprise angolaise d’énergie et de télécommunications. Elle a pour objectif de donner les moyens aux jeunes filles de se tourner vers les STEM et de combler l’écart entre les sexes en Angola.
Paulcy Des Merveilles Mboungou (Congo Brazzaville) est le co-fondateur et le directeur technologique de MALAMU Inc, un service qui vise à apporter un système de soins de santé plus efficace. Il travaillait auparavant chez ThoughWorks où il a acquis de l’expérience dans la fourniture de logiciels utilisant Agile. Il est le co-fondateur de Knowledge Sharing Campaign.
Dikabo Mogopodi (Botswana) est titulaire d’un doctorat en chimie analytique. Elle a récemment rejoint l’université du Botswana où elle travaille comme maître de conférences en chimie analytique. Blogueuse et auteure, elle s’intéresse à la défense de la propriété intellectuelle liée aux sciences et aux technologies.
Sebay J.B. Momoh (Sierra Leone) est ingénieure dans le domaine pétrolier et titulaire d’une maîtrise ès sciences (avec mention très bien) en technologie pétrolière et environnementale de l’université de Coventry en Angleterre. Passionnée de STEM, elle travaille au Petroleum Directorate de Sierra Leone.
Gladys Mosomtai (Kenya) est une conseillère passionnée qui encourage les jeunes filles à se tourner vers les STEM et une utilisatrice des technologies d’observation de la Terre. Étudiante-chercheuse en doctorat au Kenya et à l’université du KwaZulu-Natal, elle a été récipiendaire en 2018 de la bourse L’Oréal-UNESCO pour les Femmes et la Science.
Talla Ndiaye (Sénégal) est engagé dans l’extension de l’utilisation du Data Intelligence (renseignements tirés des données) au Sénégal, où il travaille actuellement comme ingénieur Big data chez Orange-Sonatel à Dakar. Il coordonne et/ou contribue à Open Algorithms, Flux Vision, Data4Development, Senagro et Walùjiggen.
Abdou Idris Omar (Djibouti) est doctorant en construction et énergie climatique à l’université de Djibouti et à l’université Claude Bernard de Lyon. Il aide les communautés à faire avancer les plans d’énergie solaire hors réseau pour éclairer Djibouti.
Justina Adwoa Onumah (Ghana) est chercheuse scientifique principale à l’Institut de recherche sur les politiques scientifiques et technologiques du CSIR-Ghana (Conseil de la recherche scientifique et industrielle). Titulaire d’une bourse de doctorat à l’université du Ghana, elle s’emploie à renforcer les liens entre la recherche, les politiques et l’industrie au Ghana.
Moussa Hassan Ousseini (Niger) poursuit un doctorat en SVT à l’université Abdou Moumouni et est titulaire de diplômes en zoologie et en physiologie appliquée. Véritable fan de la volaille, il a remporté le premier prix du concours « Votre thèse en 3 minutes » organisé dans le cadre de la Semaine africaine des sciences, en 2018, au Niger.
Beranger Constantin Nsa Oyono (Gabon) est ingénieur-concepteur de systèmes d’information et titulaire d’un master en mathématiques appliquées. Responsable de la recherche et du développement dans une agence gouvernementale, il aide le gouvernement gabonais dans la promotion des STEM auprès de jeunes.
Beryl Birgitta Payet (Les Seychelles) est ingénieure en communications et électronique dans le Département des technologies de l’information et de la communication (DICT) aux Seychelles. Elle est membre de SYAH-Seychelles et de Global Shapers-Victoria Hub, deux organisations non gouvernementales dirigées par des jeunes aux Seychelles, qui entreprennent des projets communautaires qui changent la vie aux Seychelles. Elle prône l’enseignement des STEM et aime fervemment voir les femmes et les jeunes filles prendre leur autonomie. Elle est l’une des boursières du programme Mandela Washington aux Seychelles en 2019.
Randrianavelo Tsiry Nantenaina Rakotondratovo (Madagascar) travaille comme chef de projet à l’Institut Pasteur de Madagascar. Il s’implique dans l’épanouissement de la jeunesse et l’engagement du public dans les STEM à travers son organisation « Move up Madagascar ».
Jeshika Ramchund (Afrique du Sud) est une scientifique primée et ingénieur en chef chez Bosch Projects (Pty) Ltd, en Afrique du Sud. Elle a été mise à l’honneur par Mail and Guardian en 2018 et nommée « Jeune ingénieur(e) sud-africain(e) de l’année 2019 ».
Hassan Sillah (Gambie) a représenté son pays, quand il était en première au lycée, à la 21e édition des Olympiades panafricaines de mathématiques. Il est directeur informatique à la SBEC International School, président du Robotics Hub Gambia et co-fondateur de la startup de logiciels Sakina.
Lwandle Simelane (Eswatini) est scientifique en chef au ministère de la Recherche, des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation de l’Eswatini. Elle est actuellement responsable du portefeuille des collaborations internationales, de la mobilisation des ressources et de l’éthique.
Fadimatou Noutchemo Simo (Cameroun) est fondatrice et présidente de la Young African Aviation Professional Association et PDG de HEFA Group, son cabinet de conseil en aviation. Elle a remporté le High Flyer Award 2019 de l’IATA et le prix Point of Light décerné par le Commonwealth.
Andebet Gedamu Tamirat (Éthiopie) est professeur assistant de chimie à l’université métropolitaine de Kotebe (KMU), en Éthiopie. Il mène des recherches dans le domaine des batteries rechargeables de nouvelle génération et est responsable du transfert de technologie à la KMU.
Vidjinnangni Grégory Thoto (Bénin) conseille les dirigeants d’entreprises et accompagne les startups et les PME dans leur stratégie de communication numérique. Il est directeur général de Guerra Tech Hub, qui forme de jeunes diplômés aux nouvelles compétences de la technologie numérique.
Mohammed Traore (Mali) a été choisi comme chercheur en début de carrière dans le projet ForSEAdiscovery, dans le cadre duquel il a effectué un doctorat en Espagne. Passionné par tout ce qui touche à la science, il est actuellement professeur assistant à l’École nationale d’ingénieurs de Bamako.
Josephine Ndeze Uwase (RDC) a été élue Miss Geek Africa 2019, grâce à son projet visant à réduire le taux de mortalité maternelle dans les zones rurales du Congo à l’aide des technologies de téléphonie mobile. Elle est étudiante en informatique à Goma, en RDC.
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Distribué par African Media Agency (AMA) pour le Next Einstein Forum.
À propos du Next Einstein Forum
Lancé en 2013 par l’Institut panafricain des sciences mathématiques (AIMS), le travail du Next Einstein Forum (NEF) est forgé par notre conviction que le prochain Einstein sera africain. Le NEF s’applique à devenir un centre mondial pour la mise en œuvre de programmes scientifiques qui relient la science, la société et les politiques en Afrique au reste du monde – dans le but de mettre la science au service du développement humain à l’échelle mondiale. Le NEF estime que les contributions de l’Afrique à la communauté scientifique internationale sont essentielles au progrès mondial. Au NEF, nous plaçons la jeunesse africaine, force vive de la renaissance scientifique en Afrique, au cœur de nos préoccupations.
Le NEF a organisé des rencontres internationales, biennales, la conférence des sciences et de l’innovation la plus importante d’Afrique. Bien plus qu’un simple forum scientifique, les rencontres internationales du NEF placent les sciences au centre des efforts mondiaux de développement. En présence de leaders politiques et industriels, et en mettant une attention particulière sur les jeunes et les femmes, les voix des leaders scientifiques du monde entier peuvent ici être entendues et avoir une incidence majeure sur l’avenir scientifique de l’Afrique. La prochaine Rencontre internationale du NEF 2020 aura lieu du 10 au 13 mars 2020, à Nairobi, au Kenya.
En outre, le NEF organise chaque année une Semaine Africaine de la Science dans plus de 30 pays. L’édition de cette année se déroulera dans 35 pays, de septembre à décembre 2019. Pour rendre les sciences pertinentes pour tous, le NEF publie un magazine public Scientific African Magazine.
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