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Journée mondiale de la lutte contre le paludisme – Message du PDG de Vestergaard Faire avancer l’équité. Renforcer la résilience. En finir avec le paludisme.

Journée mondiale de la lutte contre le paludisme – Message du PDG de Vestergaard Faire avancer l’équité. Renforcer la résilience. En finir avec le paludisme.

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#SeBattrePourCeQuiCompte

Michael Joos 
PDG, Vestergaard 

JOHANNESBOURG, Afrique du Sud , Le 22 Avril 2022 -/African Media Agency(AMA)/-Le 25 avril 2022 : la Journée mondiale de la lutte contre le paludisme est l’occasion de mettre en lumière les défis auxquels nous sommes confrontés et de reconnaître ce qui doit être fait pour se rapprocher toujours plus de nos objectifs.
Même si 2021 a apporté son lot de progrès avec le Salvador et la Chine, certifiés exempts de paludisme par l’OMS, la plupart des pays fortement affectés se battent encore quotidiennement contre ce fléau.

Comment pourrions-nous être satisfaits alors que plus de 627 000 personnes ont perdu la vie en 2021 des suites d’une maladie curable ? Plus des deux tiers de ces décès concernent des enfants de moins de 5 ans vivant sur le continent africain.

Le paludisme dévaste des millions de familles et ses méfaits sont difficilement quantifiables en termes de drame psychologique et humain. Cependant, l’impact socio-économique lui, est bel et bien calculable… et il est immense.

La réponse internationale à la crise du Covid a prouvé que, lorsque l’économie mondiale est menacée, nous avons les pouvoirs de tout mettre en œuvre pour lutter contre une maladie sortie de nul part. Alors, pourquoi ne réussissons-nous pas à éradiquer une maladie curable avec laquelle nous cohabitons depuis bien trop longtemps ?

Il suffirait pourtant de mettre toutes nos forces à profit pour travailler ensemble, dans la même direction, à l’échelle internationale.

Alors, qu’attendons-nous pour réagir ?

Nous avons mis en place des réponses d’urgence face à ce fléau mais les stratégies employées jusque-là ne nous permettront pas d’atteindre les objectifs fixés par l’OMS de réduire de 90% le taux d’incidence et de mortalité du paludisme d’ici à 2030.

L’OMS a clairement indiqué qu’il nous faudrait trouver de nouvelles approches, intensifier considérablement nos efforts, et améliorer la gestion des outils déjà à notre disposition pour atteindre ces objectifs. Des investissements plus conséquents seront également essentiels.

Alors, comment allons-nous nous y prendre ?L’OMS, aidé de ses partenaires, a réalisé un travail fantastique en établissement un plan de match pour nous permettre de rassembler des milliards de dollars et livrer une stratégie de lutte commune contre paludisme. L’organisation a développé un cadre réglementaire applicable à une multitude de pays, nous permettant ainsi de gagner un temps précieux, éliminant la lourdeur bureaucratique. Même si les taux d’incidence n’ont pas diminué, les taux de mortalité eux sont au plus bas. Cela signifie que les patients sont diagnostiqués et traités plus rapidement, avec succès.

Cela ne change cependant rien à la réalité de la situation sur le terrain : la maladie continue de circuler dans un grand nombre de pays. S’ajoutent à cela de nombreux autres obstacles : comme le changement climatique ou encore la résistance aux insecticides. Nous avons un besoin urgent d’innovations pour avancer dans la bonne direction.
Malgré l’introduction de nouvelles technologies et connaissances tels que le vaccin contre le paludisme, l’utilisation de moustiquaires et la chimio – prévention restent les solutions de base pour sauver des vies jusqu’à l’éradication totale de la maladie.

Trois cents millions de personnes dorment sous des moustiquaires Vestergaard tous les soirs. Notre principale motivation est de constater l’incidence directe de notre action sur les populations touchées.

La moustiquaire est probablement le dispositif de santé publique le plus rentable à ce jour.

Lorsqu’une communauté est équipée de moustiquaires imbibées d’insecticide, ces dernières protègent non seulement les individus, mais elles contribuent également à décimer les vecteurs de la maladie dans la communauté. L’objectif de couverture universelle présente toutefois quelques limites en raison de la nécessité d’adapter les types de moustiquaires utilisées pour un impact maximal dans certains environnements. Il faut également évoquer le problème des financements. Comment atteindre la couverture universelle en introduisant des moustiquaires plus efficaces et donc, plus coûteuses ? Comment répondre aux demandes de la population croissante qui nécessite toujours plus de moustiquaires ?

Il s’agit également d’un défi logistique : est-ce que les campagnes de distributions de masse, tous les 2-3 ans, sont la meilleure méthode lorsqu’il faut distribuer plus de 200 millions de moustiquaires chaque année aux populations les plus touchées ?

Nous devons travailler tous ensemble, main dans la main, pour établir un plan d’action stratégique et logistique commun, que ce soit en matière de planification, d’achat ou de distribution.
Toutes les industries, de l’automobile aux grands groupes pharmaceutiques, ont évolué dans cette direction. Cela permet de créer des investissements sur le long terme, d’accélérer l’innovation, d’améliorer l’efficacité et d’entrainer des coûts unitaires plus faibles.

Se focaliser sur la seule réduction des prix n’attire pas les investissements et l’innovation. Bien au contraire. Les relations stratégiques sur le long terme construisent à l’aide d’unechaîne d’approvisionnement résiliente, une autre leçon que nous avons apprise depuis le Covid.

La réalité est que nous ne pouvons pas mettre en place tous ces dispositifs dans les délais actuels (1-3 ans) qui sont beaucoup trop courts.

Nous devons également reconnaître que l’implication du secteur privé n’est pas homogène – quelques grandes entreprises se greffent au projet de manière temporaire, principalement pour des raisons liées à leur politique de RSE et d’autres, comme nous, s’investissent pleinement dans la recherche d’innovations.

Les principales organisations du secteur privé sont prêtes à investir, automatiser et innover pour réduire les coûts.
Et chez Vestergaard, nous sommes capables de livrer ces innovations à l’échelle internationale. Nous nous sommes constamment remis en question afin de trouver des solutions optimales pour sauver toujours plus de vies.

A nos débuts, notre meilleure défense consistait à imbiber manuellement des moustiquaires classiques d’insecticides pour accroitre leur efficacité. Les innovations en termes de recherche nous ont ensuite permis de développer PermaNet 2.0 : la première moustiquaire à longue durée d’action (MILDA), déployée au début des années 2000.

La maladie continue cependant d’évoluer. Ces dernières années, les moustiques ont développé une plus forte résistance aux pyréthroïdes et ce phénomène exigeait une réponse rapide de notre part. Vestergaard a dirigé avec succès le déploiement à grande échelle de moustiquaires imprégnées de butoxyde de pipéronyle (MILDA avec PBO), spécialement conçues pour protéger contre les moustiques résistants aux pyréthrinoïdes.

Nous introduirons la première moustiquaire à double ingrédient actif, Permatet Dual au second semestre de 2022. Cette nouvelle moustiquaire répondra à la demande croissante de moustiquaires à double ingrédient actif.

Malgré ce lancement encourageant, nous avons bien sûr besoin, plus que jamais, de nouveaux dispositifs innovants et autres outils capables de contrôler les vecteurs de la maladie dans les communautés. Et le maintien de l’innovation nécessite toujours un partenariat stratégique avec les clients – dans ce cas précis, les investisseurs. Il leur faut définir un nouveau modèle pour permettre d’accélérer la cadence en termes d’innovations et établir un engagement sur le long terme avec des fournisseurs innovants pour pouvoir livrer toujours plus de moustiquaire, à un prix accessible.

Alors, qu’aimerais-je voir arriver avant la Journée de la lutte contre le paludisme 2023 ?

C’est bien simple : j’aimerais que nous arrêtions de gérer les effets de la maladie et que nous unissions nos forces pour en finir avec le paludisme, une bonne fois pour toute.

Distribué par African Media Agency (AMA) pour Vestergaard.

Contact Média
Ayomide Ibironke

ayomide@africacommunicationsgroup.com

+27 61 326 4765

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