GENEVE, Suisse, le 1 Octobre 2020,-/African Media Agency (AMA)/- Les allégations d’exploitation et d’abus sexuels par des travailleurs humanitaires, qui se sont identifiés comme travaillant pour l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans la réponse au virus Ebola en République démocratique du Congo, sont extrêmement horribles et bouleversantes. Toute ma vie en tant que femme, médecin, leader, mère et professionnelle de la santé, j’ai lutté contre l’inégalité des sexes, ainsi que contre le harcèlement et les abus sexuels. Lorsque je suis devenue directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, je me suis engagée à faire progresser la carrière et les intérêts des femmes sur le lieu de travail et à combattre vigoureusement le harcèlement sexuel.
Je me tiens aux côtés de toute personne qui a pu être victime de violations sexuelles lors de la réponse à Ebola dans l’est de la RDC.
Je soutiens fermement la décision du directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, de procéder à un examen approfondi des allégations. Je ferai tout mon possible pour contribuer et veiller à ce qu’une enquête complète, équitable et transparente ait lieu dans les plus brefs délais et que les auteurs de ces actes révoltants soient soumis à de lourdes conséquences. Je travaillerai avec mes collègues de la Région pour protéger les personnes vulnérables dans toutes nos futures opérations.
En outre, je m’engage à agir avec Dr Tedros pour veiller à ce que toute faille identifiée par les enquêteurs dans notre mécanisme de signalement des abus et de l’exploitation sexuels soit corrigée et que nous instaurions un environnement qui empêche de telles violations de se produire dans nos opérations.
Distribué par African Media Agency (AMA) pour l’Organisation Mondiale de la Santé.