Une table-ronde a réuni ce mercredi 20 octobre à Lomé, parlementaires, acteurs étatiques et représentants d’organisations de la société civile togolaise pour échanger sur la mise en œuvre des recommandations faites aux organes de Traité à l’État du Togo au cours de ces deux dernières années. Une initiative du Centre pour les droits civils et politiques (CCPR Centre) en collaboration avec la Coalition Togolaise des Défenseurs des Droits Humains (CTDDH) et le Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH).
Cette rencontre vise à créer un cadre de concertation et de dialogue entre ces différents acteurs pour la mise en œuvre des recommandations formulées à l’Etat togolais.
Selon Bonaventure N’coué Mawuvi, président de la Coalition togolaise des défenseurs des droits de l’Homme (CTDDH), il s’est agi d’amener les députés à se familiariser avec les recommandations et de les éclairer sur le rôle qu’ils ont à jouer en tant que député dans le processus de mise en œuvre des recommandations.« Nous avons organisé cette rencontre essentiellement pour dialoguer avec nos députés. Nous leur avons expliqué comment se passe les examens et de façon très claire ce que les Nations Unies ont recommandé au dernier examen. Nous avons surtout mis un accent particulier sur ce qu’ils sont censés faire concrètement pour que la situation des droits de l’homme s’améliore de sorte qu’on ne soit pas obligé de nous faire les mêmes reproches dans nos prochains examens. Et nous constatons que non seulement ils ont répondu à notre invitation, mais aussi ils ont été assez attentifs à ce que nous leur avons dit », a expliqué André Afanou, coordonnateur Afrique centrale et de l’ouest du CCPR Centre.
Cette rencontre est bien appréciée par les parlementaires qui n’ont pas manqué de saluer l’initiative du CCPR Centre et de la CTDDH.
« Cette rencontre, nous a permis de prendre connaissance des recommandations qui ont été formulées à l’endroit gouvernement dans le cadre de la protection des défenseurs des droits de l’homme. Nous en tant que parlementaire, nous allons essayer de faire des plaidoyers et des discussions pour voir comment on peut contribuer à la mise en œuvre des recommandations dans notre pays », a souligné l’Honorable Fiacre Atsu, député au parlement.
Marie-Hélène