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Échos de la Bourse de New-York du 28 juin au 02 juillet 2021

Échos de la Bourse de New-York du 28 juin au 02 juillet 2021

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L’indice Dow Jones a clôturé sur un gain de 1,02% pour atteindre 34788 points. L’indice du Nasdaq a arraché 1,94% pour finir à 14639 points.

En dépit de la montée de la contagion du COVID delta en Asie et au Royaume-Uni qui a servi de prétexte à prises de bénéfices sur les valeurs cycliques traditionnelles et qui a conforté les valeurs technologiques. Ces dernières ont montré qu’elles peuvent prospérer même en temps de pandémie, plusieurs facteurs ont entretenu l’optimisme à Wall Street.

Le premier. L’indice Flash de la confiance des consommateurs Américains pour le mois de juin est remonté au plus haut niveau depuis février 2020 au début de la crise sanitaire. Les Américains sont confiants dans la conjoncture économique et dans l’évolution de leur situation personnelle. En dépit de l’inflation temporaire le revenu moyen est en hausse de 0,3% aux États Unis au mois de juin.

Le deuxième facteur est comme la FED l’a autorisé récemment, 4 grandes banques américaines JP Morgan Chase, Bank of America, Goldman Sachs ou encore Morgan and Stanley ont annoncé une hausse de leurs dividendes et des programmes de rachats de leurs actions sur le marché. Ceci en raison de la solidité de leurs fonds propres.

Le troisième facteur est relatif au marché du travail.

D’abord le chiffre hebdomadaire des nouvelles inscriptions à l’indemnisation chômage est retombé à 364000 unités. C’est une bonne nouvelle mais ce chiffre demeure supérieur à celui des 218000 du début de la pandémie.

En outre, le nombre de licenciements annoncés aux États Unis au mois de juin est au plus bas depuis 21 ans.

Ensuite selon un sondage de la société EGP, le secteur privé américain a créé 700 milles emplois au mois de juin.  La moitié est créée par le secteur des loisirs, de l’hôtellerie et des voyages. 47000 ont été créés par le secteur de la construction immobilière. Ce qui est le signe de la réduction des pénuries des matériaux qui sévit dans ce secteur depuis quelques mois.

Enfin, le département du travail a annoncé la création de 850000 emplois aux États Unis au mois de juin. C’est certainement l’effet des déconfinements, de la réouverture des lieux des loisirs et des espaces aériens.

Le secteur manufacturier n’a créé que 15000 emplois. Ce qui traduit les dysfonctionnements des chaînes de production qui connaissent des pénuries des matériaux et des composants électroniques depuis un moment.

La surprise vient du secteur public qui a créé 188000 emplois en raison de la réouverture des écoles dans plusieurs États.

Sur le marché des changes, le billet vert a profité de l’optimisme de l’économie américaine et s’est apprécié par rapport à l’Euro qui est retombée à$1,1863.

Le baril de pétrole américain est remonté à $75.

Ceci non seulement en raison des baisses des stocks américains de pétrole depuis 6 semaines consécutives mais aussi l’OPEP  et ses alliés ont de la peine à trouver un consensus pour une modeste augmentation de la production du pétrole brut entre les mois d’août et décembre 2021.

Sur les autres marchés des matières premières et à la clôture le vendredi 2 juillet : Le coton a repris 1,3%. Le café a rendu 2,1%. Le cacao a perdu 1,5%.

Maître Yawovi AKAKPO

Source: Ecovisionafrik

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