Le programme de bourses d’études de la Fondation Mastercard a permis la formation de près de 40 000 jeunes et entend renforcer son action d’ici 2030 en ciblant essentiellement 100 000 jeunes en Afrique.
KIGALI, Rwanda, 15 septembre 2022 -/African Media Agency(AMA)/- La Fondation Mastercard célèbre le dixième anniversaire de son Programme de Bourses d’Études, une initiative de 500 millions de dollars lancée en 2012 et visant à former la prochaine génération de leaders qui constitueraient le vecteur de la transformation sociale et économique. Le Programme a une approche qui consiste à identifier des jeunes talentueux issus de communautés économiquement défavorisées et difficiles à atteindre, principalement en Afrique. Il finance leur formation dans les cycles secondaires et supérieurs tout en renforçant leur leadership. Au départ, ce programme visait à apporter une assistance à 15 000 jeunes. Au cours de la dernière décennie, la Fondation Mastercard a déployé 1,7 milliard de dollars dans le cadre de cette initiative au profit de près de 40 000 jeunes, dont plus de 72% sont des jeunes femmes. À ce jour, 18 544 jeunes ont obtenu un diplôme de l’enseignement secondaire et supérieur.
« Grâce à un réseau de partenaires extraordinaires, le Programme de Bourses d’Études initié par la Fondation Mastercard offre à des milliers de jeunes brillants et méritants la possibilité d’accéder à une éducation de qualité et ainsi devenir des leaders qui se mettent résolument au service de leur communauté et contribuent ainsi à améliorer la vie des autres. Les jeunes boursiers et anciens boursiers de la Fondation Mastercard sont des leaders et des innovateurs, des activistes et des entrepreneurs qui s’attaquent à tous les problèmes allant du changement climatique aux inégalités ainsi qu’aux défis à relever en matière de santé. Ces jeunes impacteront davantage les générations à venir », déclare Reeta Roy, Présidente et Directrice Générale de la Fondation Mastercard.
A l’issue d’une enquête réalisée en 2020/2021 auprès d’un échantillon d’anciens bénéficiaire du programme, il ressort que 87 % des diplômés de l’enseignement secondaire et 71 % des diplômés de l’enseignement supérieur ont un emploi. C’est le lieu de dire que ces anciens bénéficiaires sont parvenus à créer collectivement plus de 16 000 emplois après avoir opté pour l’entrepreneuriat. En outre, 40 % des diplômés du supérieur ont déclaré assister leurs frères et sœurs dans le cadre leur formation et éducation. En outre, il convient de noter que l’un des principes clés du programme, c’est que les boursiers de la Fondation Mastercard, de façon unanime, réitèrent leur engagement ferme à se consacrer entièrement à leur communauté. Au cours de la formation, chaque apprenant crée ou participe à un projet, qui répond à un défi spécifique à relever dans sa communauté.
« Tout au long de mon parcours en tant que boursière de la Fondation Mastercard, il a toujours été question de devenir une meilleure version de soi-même afin de pouvoir retourner dans ma communauté et aider les autres », explique Joanna Gunab, qui est désormais médecin et exerce dans le nord du Ghana. Joana, une jeune femme vivant avec un handicap, est également porteuse d’une initiative visant à soutenir les étudiants en leur fournissant des produits scolaires de première nécessité.
Une autre bénéficiaire de la bourse de la Fondation Mastercard, Faith Kipkemboi, est à l’origine des changements dans son pays natal, le Kenya. Elle a fondé une organisation communautaire, Cactus Mama, afin de fournir des services de santé mentale fondés sur des preuves, de qualités supérieures et accessibles dans les régions éloignées, chez les femmes en particulier. « Nous espérons créer un meilleur Kenya, un Kenya plus sain », dit-elle.
Dès le départ, la Fondation Mastercard au travers de son Programme de Bourses s’est focalisée sur l’enseignement secondaire, en travaillant avec des partenaires tels que la CAMFED, le BRAC, le Forum for African Women Educationalists (FAWE), l’African Leadership Academy (ALA) et l’Equity Group Foundation (Wings to Fly) pour permettre aux jeunes d’accéder au cycle secondaire et améliorer le taux de réussite- en particulier pour les filles.
Alors que de plus en plus de pays africains adoptent des politiques de gratuité des frais d’enseignement secondaire, la Fondation Mastercard au travers de son Programme de bourses a mis l’accent sur l’enseignement supérieur, où les taux d’inscription restent faibles sur le continent. Dans le même temps, la Fondation Mastercard continue d’améliorer la qualité, la pertinence et l’inclusion dans l’enseignement secondaire afin de préparer les jeunes au monde de l’emploi.
« Notre partenariat avec la Fondation Mastercard à travers son Programme de bourses est exceptionnel et nous a permis de concrétiser notre vision en ce qui concerne les années d’études postsecondaires », déclare Ann Cotton, Fondatrice et Administratrice de CAMFED International. « Chaque enfant compte et la Fondation perçoit la justice sous une perspective assez large que possible, partant de l’enfant le plus démuni [et] marginalisé jusqu’à l’institution la plus puissante avec laquelle elle travaille. Et il y a de l’authenticité à chaque point de cette trajectoire. »
La Fondation Mastercard via son Programme de bourses a tissé un réseau de plus de 40 partenaires panafricains et mondiaux qui travaillent ensemble pour favoriser l’inclusion dans l’éducation. Les organisations africaines représentent plus de 45 % de ce réseau.
Au cours de la prochaine décennie, la Fondation Mastercard entend doubler sa portée pour atteindre un total de 100 000 jeunes, dont 70 % de jeunes femmes. Elle accordera également une plus grande attention à l’inclusion des jeunes en situation de handicap et des jeunes déplacés de force.
À l’avenir, la Fondation Mastercard continuera également de soutenir le réseau de partenaires de l’enseignement supérieur pour promouvoir l’innovation et l’esprit d’entreprise de manière à créer les conditions d’un travail décent pour les jeunes en Afrique. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Young Africa Works » de la fondation, qui vise à permettre à 30 millions de jeunes sur le continent d’accéder à un travail décent et épanouissant d’ici 2030.
Distribué par African Media Agency (AMA) pour le Mastercard Foundation.
A propos de la Fondation Mastercard
La Fondation Mastercard collabore avec des organisations visionnaires pour permettre aux jeunes Africains et aux communautés autochtones du Canada d’avoir accès à un emploi décent et épanouissant. Elle est l’une des plus grandes fondations privées au monde dont la mission est d’améliorer l’apprentissage et de favoriser l’inclusion financière afin de créer un monde solidaire et équitable. La fondation a été crée par Mastercard en 2006 lorsque celle-ci est devenue une société publique et est une organisation indépendante dont les politiques, les opérations et les décisions relatives aux programmes sont déterminées par son propre conseil d’administration et son équipe de direction. Elle est une organisation philanthropique de droit canadien avec des bureaux à Toronto, Kigali, Accra, Nairobi, Kampala, Lagos, Dakar et Addis Abeba. Pour plus d’informations sur le Programme de bourses de la Fondation Mastercard, veuillez consulter le site: www.mastercardfdn.org/all/scholars/scholars10-press-room.
Suivez la Fondation Mastercard sur Twitter via : @MastercardFdn.
PROPOS RECUEILLIS DE CERTAINS BOURSIERS ET DE PARTENAIRES UNIVERSITAIRES
« Lorsque vous interrogez les Boursiers, ils veulent tous faire quelque chose, non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour les autres membres de leur famille, les autres membres de leur communauté. Ils sont très motivés par un esprit altruiste. Et cette démarche transformatrice est, à mon avis, très puissante. Je suis convaincue qu’il n’y a pas de meilleur moyen que d’investir dans les jeunes ».
-Susan Davis, présidente fondatrice et directrice générale de BRAC USA.
« Où espère-t-on que le Programme de bourses de la Fondation Mastercard soit dans 10 ans ? Je souhaite qu’il dispose d’un réseau d’anciens boursiers tellement dynamiques, de telle sorte que les premières promotions choisissent d’investir dans la réussite des nouvelles promotions. C’est la seule chose que nous devons faire. Si nous y parvenons, nous aurons un concept qui ne fonctionnera pas dans la plupart des pays d’Afrique, mais nous obtiendront une sorte de boule de neige qui dévalera la pente et prendra de l’ampleur au fur et à mesure. »
-Chris Bradford, fondateur et président de l’African Leadership Academy.
« Le Programme de bourses de la Fondation Mastercard a été un excellent moyen pour l’Université EARTH d’accroître la sensibilisation aux questions de changement climatique et de l’agriculture, en particulier dans les zones rurales, en Afrique. Avant le Programme de bourses de la Fondation Mastercard, nous n’avions qu’un faible pourcentage d’étudiants africains dans notre programme. Ceux-ci étaient confrontés à des défis différents, mais liés, en matière de changement climatique par rapport à l’Amérique latine. Cela a été pour nous une grande opportunité d’en apprendre davantage sur d’autres réalités et aussi de contribuer à la réflexion et à l’apprentissage de ces dernières décennies. »
-Arturo Condo, président de l’Université EARTH.
« Mon rêve pour le Programme de bourses est que d’ici 2030, nous ayons des centaines de réseaux dirigés par des leaders à travers l’Afrique qui transformeront tout. »
-Professeur Michael Crow, président de l’université d’État de l’Arizona.
« Ce programme, mis en place par la Fondation Mastercard, a réellement mis tout le monde sur un pied d’égalité, et a complètement changé la donne pour les étudiants qui avaient (tellement) besoin de soutien. Il était très clair pour la Fondation Mastercard que les étudiants – les jeunes – étaient l’étoile polaire. »
-Patrick Awuah, président et fondateur de l’université d’Ashesi.
« Être un Boursier signifie être un leader dynamique, qui se consacre au changement économique et social dans son pays, dans sa région et sur l’ensemble du continent africain. »
Godiolla Akimana est actuellement boursier de la Fondation Mastercard à l’Université américaine de Beyrouth.
« En plus d’avoir accès à des oreilles attentives, l’exhaustivité du Programme de bourses de la Fondation Mastercard a joué un rôle immense sur la personne que je suis devenue. En n’ayant pas à me préoccuper de la nourriture, du coût de la vie et des livres, j’ai eu suffisamment de temps de qualité pour me préparer à la vie après les études. J’ai profité de tous les avantages de la culture diversifiée d’Ashesi en fréquentant des étudiants étrangers. J’ai également beaucoup profité des initiatives de développement des Boursiers, comme le fonds de stages d’été, qui a sponsorisé mon premier stage. Grâce aux stages et aux échanges avec mes collègues d’Ashesi, j’ai appris à prendre part à des conversations professionnelles sérieuses et à m’adapter à de nouvelles cultures. Goldman Sachs m’a embauché en grande partie pour mes qualités et non pour mes compétences techniques. »
-Maxwell Aladago, diplômé de l’université d’Ashesi, doctorant au Dartmouth College, où il se concentre actuellement sur la recherche en IA pour résoudre certains des problèmes les plus urgents de l’Afrique.
« Je réalise toujours le privilège que j’ai eu de recevoir la formation dont je dispose aujourd’hui, et je suis à jamais redevable à tous ceux qui m’ont aidé à réaliser mon rêve. Alors que les organisations internationales et les gouvernements africains entament l’élaboration des stratégies, des politiques et des pratiques qui permettront de progresser vers la réalisation des ODD, n’oublions pas que l’éducation est le fondement de tous ces efforts. Le rêve est ce qui nous fait vivre et nous pousse à construire un avenir radieux pour ceux qui viendront après nous. »
– Patricie Uwase, diplômée de l’université de Californie Berkeley, ministre d’État au ministère des infrastructures du Rwanda.
« Grâce à l’aide de la Fondation Mastercard, j’ai pu bénéficier d’une éducation de niveau international non seulement une fois, mais à deux reprises. Cette expérience m’a permis de rencontrer des personnes partageant les mêmes idées et passionnées par la résolution des problèmes rencontrés en Afrique. C’est grâce à ces expériences que j’ai lancé ma propre entreprise sociale, Hepta Analytics. »
– Rahab Wangari, diplômée de l’université d’Ashesi et de (CMU-Africa), fondatrice de Hepta Analytics.
CONTACTS MEDIA
Wariko Waita
Responsable de la communication sur les programmes – Développement du capital humain
Toni Tiemens
Responsable de la communication